Domaine Mas Foulaquier
Domaine Mas Foulaquier
Le vin naît d’abord de la connivence entre un lieu et un homme ou une femme. Pierre est le premier à rencontrer le Mas Foulaquier, en 1998.
Sa profonde passion pour le vin et son intense désir d’exercer un métier artisanal le poussent alors à troquer ses habits d’architecte pour le bleu de chauffe du vigneron.
Sa quête du domaine rêvé trouve son épilogue quelque part dans le Languedoc. Pierre trouve son terrain de jeu au pied du Pic Saint-Loup : un mas joliment resté dans son jus, des vignes jeunes mais un terroir superbe !
Blandine arrive quelques années plus tard, en 2003. Fonctionnaire parlementaire à Paris, elle commence à flirter avec le vin dans les dégustations du club oenophile de l’Assemblée Nationale puis décide de l’épouser pour de bon : vendanges à Cairanne, taille dans le Muscadet, écriture d’un livre intitulé « Portraits de Vignerons », BTS viticulture et œnologie de Mâcon, elle dessine un itinéraire buissonnier jusqu’à s’installer en Anjou… avant de rejoindre Pierre au Mas Foulaquier.
Depuis le premier millésime, en 1999, le Mas Foulaquier a évolué de manière considérable et reste plus que jamais en mouvement.
La vendange s’effectue à la main et pas autrement ! L’équipe ramasse les grappes en caissettes de 20 kg.
Hors de question de brutaliser la matière première, ni dans les parcelles ni à son arrivée au chai : pas de pompage qui risquerait de trahir l’intégrité de ces précieux raisins, pas de levurage ni de sulfitage qui empêcheraient la libre expression du terroir.
Dès 1999, pour agrandir la cave existante, un bâtiment de 200 m2, entièrement isolé, a été construit avec les pierres de la vigne permettant ainsi de vinifier, d’élever et de mettre en bouteilles sur place l’ensemble de la production du domaine.
La vinification s’opère en cuves béton de petite contenance (50 à 80 hl) et cuves tronconiques en chêne français. L’idée n’est surtout pas d’appliquer une recette immuable, mais de s’adapter au caractère de la vendange de l’année. Les températures de fermentation, plutôt fraîches (15 à 20°c) pour privilégier son démarrage en douceur, varient tout de même d’un millésime à l’autre et d’une cuve à l’autre en fonction du profil des raisins.
Les cépages sont vinifiés séparément et les cuvaisons oscillent de 2 à 6 semaines. Ensuite, avec l’objectif premier de respecter au mieux le vin, le décuvage est entièrement manuel, sans pompage, et les marcs sont transportés par bacs jusqu’au pressoir pneumatique. Au-delà du geste technique, notre manière de vinifier accompagne une ambition essentielle : chercher l’équilibre, la finesse et le fruit plutôt que la surpuissance via une extraction maximale.
Depuis le début de l’aventure « Foulaquier », à la fin des années 90, le vignoble est cultivé sans chimie, les travaux de la vigne et les vendanges réalisées à la main, et les vins vinifiés sans produits œnologiques.
Après la certification biologique, obtenue en 2005, la biodynamie s’est vite imposée.